Les gens ont tendance à confondre voiture électrique et autonome. C’est normal, vu que ce sont des termes souvent associés ensemble. Et pourtant, beaucoup de choses les différencient notamment en ce qui concerne leur mode de fonctionnement. Votre cœur balance entre une voiture électrique et une voiture autonome ? Connaître comment elles fonctionnent devrait vous aider à faire le bon choix.
La voiture électrique : fonctionnement et atouts
Le succès de la voiture électrique vient de ses avantages environnementaux et financiers. À tel point que les marques se bousculent pour le proposer. Actuellement accessible aux petits budgets, il suffit de comparer les offres pour trouver un modèle de voiture electrique pas cher. Mais avant, il serait bien de comprendre son fonctionnement.
Fonctionnement
Comme son nom l’indique, la voiture électrique roule grâce à l’électricité. Pour cela, elle est dotée d’un moteur alimenté par une batterie intégrée. Pour la mettre en marche, il suffit d’appuyer sur la pédale d’accélérateur afin que la batterie libère du courant continu. Un convertisseur entre ensuite en scène et transforme le courant continu en courant alternatif. Il génère aussi un champ électromagnétique traversant la bobine de cuivre.
Dans le moteur électrique, un aimant fixe va opposer son champ magnétique au champ électromagnétique de la bobine. Ce phénomène engendre la rotation de l’aimant permettant au moteur de fonctionner.
Atouts
Aux multiples atouts, la voiture électrique n’émet aucun CO2 ce qui permet de faire un geste pour l’environnement. Elle ne cale pas non plus puisqu’il n’y a pas d’embrayage. Elle est, en outre, qualifiée de voiture silencieuse et économique. Ce type de voiture fonctionne grâce à une énergie bon marché (environ 2€ d’électricité pour 100 km).
Côté entretien, la voiture électrique nécessite très peu de pièces mécaniques pour rouler comparée à son homologue thermique. Sans compter qu’il n’y a pas de contrôle de pollution ni de vidange à faire.
Question d’autonomie, la majorité des voitures électriques d’aujourd’hui sont équipées de batteries en lithium-ion. En moyenne, elles ont une autonomie allant de 150 à 200 km, voire plus. Ce type de batterie dispose d’une haute densité d’énergie et d’un taux d’auto-décharge faible. Sa durée de charge varie selon sa densité et le mode de recharge. À domicile, la batterie peut être pleine en 10 heures. Sur une wallbox ou une borne de recharge, ce temps de charge passe à 5 heures.
Comment marche une voiture autonome ?
La voiture autonome est équipée d’un système de pilotage automatique permettant de circuler sans intervention humaine. Pour cela, elle a besoin de plusieurs éléments :
- Des radars : on distingue 3 types, à savoir, les radars lidar (pour repérer les autres voitures) et les radars longue portée (pour détecter la position et la distance des autres voitures). Il y a aussi les capteurs à ultrasons qui détectent les obstacles à proximité.
- Des caméras : elles permettent d’identifier les feux, les piétons, les panneaux et le marquage au sol. Pour ce faire, elles sont fixées sous les rétroviseurs et au niveau des plaques d’immatriculation.
- Un GPS : il permet de localiser la voiture dans l’espace et de configurer les trajets.
Puis, c’est une intelligence artificielle (IA) qui prend les décisions de freinage, d’accélération et de l’utilisation des clignotants. Pour effectuer les manœuvres, le programme d’IA se sert de servocommandes.
On recense différents niveaux pour une voiture autonome :
- Le niveau 1 : le conducteur bénéficie d’une assistance limitée lors de la conduite. Mais dans l’ensemble, il est toujours le seul maître de la voiture.
- Le niveau 2 : le conducteur est assisté pendant les manœuvres de stationnement, d’accélération et de décélération. De ce fait, il peut quitter la route des yeux pendant quelques instants tout en restant en alerte.
- Le niveau 3 : la voiture profite d’une autonomie partielle. Autrement dit, elle est capable de visualiser l’environnement de conduite et d’appréhender les dangers. Elle prend aussi des décisions liées à l’accélération et au dépassement. Le conducteur peut alors lâcher le volant un court instant, mais doit être capable de réagir en cas de problème.
- Le niveau 4 : l’autonomie est plus élevée et l’intervention du conducteur est de moins en moins nécessaire.
- Le niveau 5 : l’autonomie est totale peu importe les conditions sur l’autoroute et les aléas climatiques.
En France, retenez néanmoins que seul le niveau 3 est autorisé et uniquement sous certaines conditions. En tout cas, choisir une voiture autonome offre quelques avantages. Elle réduit le stress pendant les trajets et assure une meilleure sécurité. Vous n’aurez plus à vous soucier de l’embrayage ni de la gestion de la vitesse. Elle est également synonyme de facilité. Elle vous permet d’échapper à des épreuves désagréables comme faire des créneaux.
Vous connaissez désormais la différence entre une voiture autonome et une voiture électrique. Pour profiter d’une conduite simplifiée, préférez la voiture autonome. En revanche, optez pour une voiture électrique pour préserver l’environnement et économiser du carburant.
